Étiquette : Afternoon
Jeudi après-midi.
All the, small things, true care, truth brings.
Il avala son onzième café, musique à fond dans les oreilles. Du punk-rock Californien des années 2000, toute sa jeunesse quoi.
Ces lunettes de mouches, c’est bien n’empêche, si tu louches, se dit-il. Et il pensa ensuite aux différentes formes de strabisme.
Mais ses yeux allaient bien, quoique violemment fatigués par tout ça, à l’image de sa peut-être naissante calvitie sur le lobe gauche. Et puis, les femmes aiment aussi les hommes qui se rasent la tête… et, au pire, il y a toujours la solution du Bouddhisme.
Et il lui en avait fallu, de la Zénitude (la vraie, pas celle à la mode, alimentée de belles phrases ronflantes écrites en grosses lettres, généralement sur un fond de personnage célèbre) pour se remettre de tout ça, sans tuer quelqu’un au passage.
À tel point qu’en se relevant, il avait acquis un tel niveau de puissance, que c’est le Soleil, en personne, qui éclairait la cigarette qu’il tenait dans sa main droite.
À chacun son vice. Et ça, c’était le sien.
C’est probablement un complot.
Ce sont souvent les complotistes qui voient des complotistes partout.
Ou bien est-ce l’inverse ?
Une veste par jour.
« Today is The day »
C’est aujourd’hui qu’un texte visant à donner la possibilité, pour notre Pays, de taxer des entreprises qui, à elles-seules pour certaines, sont plus puissantes que certains États, a été présenté au Conseil des Ménisques.
C’est d’ailleurs Le Même qui, ce même jour, s’est souvenu, tout à coup, que la présomption d’innocence existe (*) après un formidable lâchage médiatique il y a quelques semaines.
Décidément, certains Bruno, sont bien rigolos.
Divine Ondine…
Tu navigues, flottante, au gré du vent qui te transporte. Et tes embruns viendront faire vibrer cette petite membrane, tendue comme un tambour des deux côtés. Et ce tam-tam entraînera un marteau qui frappera ensuite son enclume. Et, des ondes ainsi produites, une écume violente mettra mon âme au diapason.
Si je desserre mes dents, comme ma gorge amarrée à cette chaise immobilisée par le séant du Réel, cette houle, alors déchaînée, inondera mes cellules d’un courant chaud et réconfortant qui transpercera mes pieds, jusqu’au rivages du centre de la Terre.
Ensuite, l’oscillation formée remontera furieusement faire battre, dans un reflux vagal, ma poitrine alors sur le point d’imploser.
Ainsi, la Création, cette sorte de désensorcellement temporairement salvateur, ouvrira une fenêtre de dépression qui, tout en irradiant le Monde, me permettra de faire face à cette angoisse effrayante en l’y arrimant solidement.
Car, aussi délicieusement addictive soit-elle, aucun corps ne peut encaisser, seul, et sans chavirer, les remous d’une telle déraisonnance.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.