Il avait échappé à la mort et mis toute cette merde en boîte.
Il prit sa voiture de hippie et fonça craquer une allumette à la gloire du Grand Chat Chinois, sous le regard extatique de La Grande Chouette Britannique.
De la nécessité de ne jamais laisser quelqu’un pour mort, de ne pas vendre la peau de l’ours trop tôt, de ne pas se payer sur la bête un peu vite, et ce, afin de s’éviter un violent retour de lame, aussi déterminé, que déterminant.
Virgen con miriñaque,
Virgen de la Soledad,
abierta como un inmenso
tulipán.
En tu barco de luces
vas
por la alta marea
de la ciudad,
entre saetas turbias
y estrellas de cristal.
Virgen con miriñaque
tú vas
por el río de la calle,
¡hasta el mar!
Cela devait bien faire deux ans qu’il ne s’était pas assis dans un bistrot, son casque de musique vissé sur les oreilles, seul, serein, à regarder les passants.
Il ne faisait pas si froid que ça ce matin là. La polaire n’était plus vraiment nécessaire. L’hiver se terminait et le Soleil reprenait la main.
— Un café s’il vous plaît, avait-il demandé à ce vieux serveur Marseillais qui portait sur lui cette simplicité sincère, et vraiment classe.
— Vous voulez aussi un croissant ? Ou un pain au chocolat ? On a les deux vous savez. Les gens, ils pensent pas toujours à demander, alors je vous le dis.
Ce fut un croissant. Il n’y avait plus ces ânes qui le mataient de loin en ricanant. Toute cette merde était enfin terminée.
Il n’y avait que lui, sa musique et le vent.
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