fbpx

Stamattina, mi sono alzato.

Sur mes haillons souillés
sur ma nudité squelettique
sur ma mère gitane
sur mon père berger
j’écris ton nom.

Sur mon premier frère brigand
sur mon deuxième frère boiteux
sur mon troisième frère cireur de bottes
sur mon quatrième frère mendiant
j’écris ton nom.

Sur mes camarades des bas-fonds
sur mes camarades prostitués
sur mes camarades chômeurs
sur mes camarades manœuvres

j’écris ton nom

liberté !

Pour celles et ceux qui auront saisi la règle n°2 de ce blog, il vous faut savoir que la chanson que vous entendrez alors se chante en Italien, et non en Espagnol contre lequel je n’ai rien par ailleurs, dans la mesure où je le suis pour partie.

Cette sculpture permanente.

Su luna de pergamino 
Preciosa tocando viene 
por un anfibio sendero 
de cristales y laureles. 
El silencio sin estrellas, 
huyendo del sonsonete, 
cae donde el mar bate y canta 
su noche llena de peces.

Federico García Lorca, Romancero Gitano, 1928.

Preciosa.

Les plus grandes découvertes sont le fruit du hasard.

C’est en regardant « Au service secret de sa majesté », un James Bond extrêmement peu connu, car je ne le connaissais pas, devant la scène au cours de laquelle 007 se lève de table, après avoir déclaré éprouver une certaine « raideur » provoquée par l’une de ses espiègles voisines de table, que je remarquai que cet acte ne lui posait aucun problème, de la même manière que son kilt ne laissait rien transparaître.

C’est alors qu’enfin je compris, dans ma recherche constante de l’Indubitable, la véritable utilité du « Sporran », qui, d’ailleurs, signifie « sacoche » en Gaélique selon Wikipedia, car je mets un point d’honneur à vous proposer des articles extrêmement référencés.

Philippe, le 2 Mars 2019.