Il avait échappé à la mort et mis toute cette merde en boîte.
Il prit sa voiture de hippie et fonça craquer une allumette à la gloire du Grand Chat Chinois, sous le regard extatique de La Grande Chouette Britannique.
Il avait échappé à la mort et mis toute cette merde en boîte.
Il prit sa voiture de hippie et fonça craquer une allumette à la gloire du Grand Chat Chinois, sous le regard extatique de La Grande Chouette Britannique.
Soirée vengeresse hier, sur France 2.
De la nécessité de ne jamais laisser quelqu’un pour mort, de ne pas vendre la peau de l’ours trop tôt, de ne pas se payer sur la bête un peu vite, et ce, afin de s’éviter un violent retour de lame, aussi déterminé, que déterminant.
Virgen con miriñaque,
Virgen de la Soledad,
abierta como un inmenso
tulipán.
En tu barco de luces
vas
por la alta marea
de la ciudad,
entre saetas turbias
y estrellas de cristal.
Virgen con miriñaque
tú vas
por el río de la calle,
¡hasta el mar!
F.G.L
Cela devait bien faire deux ans qu’il ne s’était pas assis dans un bistrot, son casque de musique vissé sur les oreilles, seul, serein, à regarder les passants.
Il ne faisait pas si froid que ça ce matin là. La polaire n’était plus vraiment nécessaire. L’hiver se terminait et le Soleil reprenait la main.
— Un café s’il vous plaît, avait-il demandé à ce vieux serveur Marseillais qui portait sur lui cette simplicité sincère, et vraiment classe.
— Vous voulez aussi un croissant ? Ou un pain au chocolat ? On a les deux vous savez. Les gens, ils pensent pas toujours à demander, alors je vous le dis.
Ce fut un croissant. Il n’y avait plus ces ânes qui le mataient de loin en ricanant. Toute cette merde était enfin terminée.
Il n’y avait que lui, sa musique et le vent.
Enfin, tu l’as atteinte cette lumière qu’ils pensaient éteinte. Celle-ci même qui jusqu’ici ne cessait de s’éloigner à mesure que tu avançais vers elle.
Ton honneur, ta liberté. On t’avait tout pris. Lâché, lynché, souillé, sali par ceux-là même que tu avais contribué à sauver d’un naufrage monumental, de ceux qui préfèrent s’acharner à plusieurs et de loin sur celui qui ne peut se défendre, tentant ainsi d’assouvir la frustration d’une vie médiocre et mieux dormir la nuit, en rêvant secrètement pour certains d’être le quart de ce que tu es, d’avoir le quart de ce que tu as.
Les plus courageux de ces lâches tenteront peut-être de continuer à te discréditer. D’autres, quant à eux, pour ceux qui ne seront pas soudainement devenus muets, essaieront de revenir vers toi, « désolés » et ventre à terre, tels les teckels défroqués qu’ils seront à jamais.
Mais toi, maintenant, repose-toi, et bas-toi. Et sois sans pitié. Eux, n’en ont eu aucune.
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