fbpx

Boule de…neige ?

« C’était un Mercredi matin, et tous les trois savaient ce qu’ils faisaient là. Quatre, si l’on compte celle qui les accueillait dans ce bureau normalement réservé aux relations avec les partenaires extérieurs. Drôle d’ironie d’ailleurs. Tout ceci était allé un peu trop vite.

Cela ne faisait que quelques jours qu’elle s’était rendue, un matin, dans le patio de cet établissement au-dessus duquel il habitait. Là, elle avait commencé à déblatérer auprès du gérant de cette buvette, sur son voisin du dessus. Par chance pour elle, lui aussi semblait avoir des comptes à régler avec celui-ci.

Mais elle ne s’était jamais imaginée (il faut dire qu’elle n’imaginait jamais vraiment grand-chose) que tout ceci prendrait une telle ampleur ; entre les autres qui s’étaient greffés à cette farce, tous ces arabes, tous ces juifs, les enregistrements, les rires, le pot de départ anticipé de la veille, les gens debout sur les tables… Et aujourd’hui, ça.

Elle avait pourtant l’habitude des petits bidouillages entre amis, mais là c’était un peu trop. On parlait maintenant de l’envoyer à l’ombre, et pour un bon moment. On s’était d’ailleurs arrangé pour qu’il y fût bien accueilli. Sa copine de toujours, peut-être la plus cinglée du lot, avait pris le relais :

— Parfait. Comme ça, nous, on se couvre, et on s’en débarrasse par la même occasion.
— Quand même… Je sais pas… ça fait quelque chose de se dire qu’on ne le reverra plus… lui répondit-elle. Mais cet élan d’humanité était bien tardif.

Ce n’est pas tous les jours, qu’en une heure de temps, on arrive à se rendre complice de la formation d’un mandat criminel. 10+10, 20 ans, si le juge avait passé une bonne nuit, et sans compter le reste. Certes, on peut jouer aux petits mafieux, mais on risque autant que les vrais.

Pendant ce temps, celle qui leur avait ouvert la porte, elle, se demandait si le fait d’avoir cassé le tampon qu’elle tenait encore dans sa main était, ou non, constitutif d’une dégradation de bien public. »

Felipe, En Mai, torche toi avec les faibles, 2017.

«  Je voulais juste faire joujou »

Shined on me.

Il avait échappé à la mort et mis toute cette merde en boîte.

Il prit sa voiture de hippie et fonça craquer une allumette à la gloire du Grand Chat Chinois, sous le regard extatique de La Grande Chouette Britannique.

Si, toi aussi, tu souhaites connaître la Paix Galactique, sur cette image il faut que tu cliques.

Lundi Lundi, et vos idées, ont du génie.

Soirée vengeresse hier, sur France 2.

De la nécessité de ne jamais laisser quelqu’un pour mort, de ne pas vendre la peau de l’ours trop tôt, de ne pas se payer sur la bête un peu vite, et ce, afin de s’éviter un violent retour de lame, aussi déterminé, que déterminant.

Et un peu de Magie dans ce monde de brutes, que Diable.

Paso a paso.

Virgen con miriñaque,
Virgen de la Soledad,
abierta como un inmenso
tulipán.
En tu barco de luces
vas
por la alta marea
de la ciudad,
entre saetas turbias
y estrellas de cristal.
Virgen con miriñaque
tú vas
por el río de la calle,
¡hasta el mar!

F.G.L

Lay Your hands on me.

C’est peut-être un détail pour vous.

Cela devait bien faire deux ans qu’il ne s’était pas assis dans un bistrot, son casque de musique vissé sur les oreilles, seul, serein, à regarder les passants.

Il ne faisait pas si froid que ça ce matin là. La polaire n’était plus vraiment nécessaire. L’hiver se terminait et le Soleil reprenait la main.

Un café s’il vous plaît, avait-il demandé à ce vieux serveur Marseillais qui portait sur lui cette simplicité sincère, et vraiment classe.

Vous voulez aussi un croissant ? Ou un pain au chocolat ? On a les deux vous savez. Les gens, ils pensent pas toujours à demander, alors je vous le dis.

Ce fut un croissant. Il n’y avait plus ces ânes qui le mataient de loin en ricanant. Toute cette merde était enfin terminée.

Il n’y avait que lui, sa musique et le vent.

What’s Up ?