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« Never give in, never, never, never, never »

I remember that day.

It was my last in this factory, when this big press-machine crushed my hand. Two of my right phalanges, gone.

If, back in those days, I’d listened to every sensed person around, I wouldn’t be where I am today.

Now, a couple of thimbles, and a well beaten cancer later, look what I’ve accomplished. Me, my best bass-man, and this crazy bat-eater, whose heart are, at least, as big as their madness.

We’ve created a new sound. Warm, rich and loud, like no other ever did, that swang deep-heavy waves straight to the heart of millions of people.

Paul once said, that if the Beatles were the bright side of Rock ‘n’ roll, we, were definitely it’s other side.

Sounds good to me man.

Hell yes.

🤘

If you’re Paranoid, clic on this pic 😉

Le rat des champs et le rat de maison.

Un rat, de l’espèce de ceux qui séjournent dans les maisons, à titre permanent, sortit un jour de sa demeure pour en visiter les parages.

Allant ainsi le nez au vent, le hasard fit qu’il rencontra un autre rat, qui lui, vivait dans les champs. Tous deux alors se flairèrent l’un l’autre, et d’emblée ils sympathisèrent. Quoique de même race, ils différaient cependant, l’un étant gros et gras et l’autre famélique. Aussi, dès l’abord, le premier demanda au second la raison de sa maigreur.

— C’est que, répondit le rat des champs, les conditions de mon existence sont difficiles, surtout en hiver comme à présent, où la faim et le froid ont fait de moi ce que tu vois.

— S’il en est ainsi, répondit le rat de maison, pourquoi ne viendrais-tu pas vivre avec moi jusqu’à la belle saison ? Tu n’aurais qu’avantage à cela, je te l’assure.

— Et qu’y gagnerais-je ce faisant ?

— Le manger et le boire surtout, qui te seraient en permanence assurés. Et considère aussi que tu passerais tout le reste de l’hiver à l’abri du froid et des intempéries. Cependant, pour que tu puisses mieux en juger, je t’invite à partager mon dîner. Reviens donc ici ce soir, je viendrai t’y chercher.

L’invitation acceptée, les deux nouveaux amis se retrouvèrent dès la nuit tombée, ainsi que convenu. Le repas qui les attendait dans un recoin de la maison, se composait de figues sèches et de noix décortiquées, empruntées aux réserves de la maîtresse des lieux.

Cependant, tandis que les deux convives s’apprêtaient à faire honneur au festin, un chat surgit, prêt à bondir sur eux.

Ce fut alors le sauve qui peut, et le rat des champs en détalant, entendit derrière lui un long cri de détresse, celui de son compagnon dont l’implacable chat s’était saisi.

Lorsqu’un peu plus tard, le rescapé se retrouva hors de la maison, il s’en alla rejoindre son propre gîte, encore tout tremblant du danger qu’il venait d’encourir.

Une fois en sécurité au fond de son terrier, il put alors à loisir tirer la leçon de sa mésaventure.

« Que m’importe l’hiver, se dit-il, j’en ai supporté tant d’autres. Il m’en coûtera certes, d’avoir encore à me recroqueviller et à jeûner souvent ; mais à considérer la fin, mieux vaut cela et de loin, que vivre parmi les chats.  »

Chérif Arbouz, Fables et contes de Kabylie.

Welcome to The Jungle.

« Le Sec ». C’était son surnom à la SEC. Il avait toujours avec lui un détecteur de bobards, et c’était son premier jour dans cette histoire.

— Bonjour, tu vas bien ? Moi, je vais toujours bien. Je suis Sandy, et je serai ta meilleure amie ! (Bip) Tu verras, ici, on est, tous, une vraie grande famille (Bip Bip) Tu fais du sport à ce que je vois… tu es marié ? Tu sais, tu peux tout me dire à moi (Bip Bip Bip) Dis, tu ne parles pas beaucoup toi… tu es certainement très intelligent.

Tiens, assieds-toi là. Voici Robert, ce sera ton partenaire. C’est lui qui te formera. Et n’oublie pas que je suis là, si tu as besoin de quoique ce soit… Et, un petit clin d’oeil plus tard, elle s’éloigna dans un dandinement des plus affriolant, que toutes ses heures de vol n’avaient visiblement pas effacées.

— Salut ! Moi aussi, je vais toujours bien ! Moi c’est Bébert, et je serai ton compère, mon garçon ! Moi, ma véritable passion, c’est la chasse et le saucisson ! Puis il se leva, tel un bon élève qui avait parfaitement appris sa leçon. Je vais te présenter le Département. Il étendit sa main vers la gauche.

— Ici, c’est la première équipe. Les « Premium » qu’on les appelle ; le premier choix. Ce sont des gens très cultivés et très intelligents. C’est pour cela que tu auras peut-être l’impression qu’ils ne travaillent pas, c’est parce qu’ils réfléchissent beaucoup en fait. Pour te dire, une fois, il y en a un qui méditait tellement, qu’il n’a pas touché à son PC pendant trois semaines ! Depuis, ils le font tous.

En face de toi, c’est le bureau des Administrateurs. Ils sont extrêmement bienveillants et très à l’écoute. (il ressentit alors une violente décharge électrique provenant la boîte qu’il tenait contre lui) Moi, par exemple, il m’écoutent beaucoup quand je leur racont…bref, ils écoutent, quoi. Et quoi que tu demandes, ils seront très compétents. Une main de fer, dans un gant de plomb. C’est bien comme ça qu’on dit, non ?

À droite, là-bas, le trio que tu vois près de la machine à café, c’est Riri, Fifi et Loulou. Eux non plus tu ne les verras pas souvent à leur bureau, mais ils sont tellement drôles ! Ils sont un peu les « Premium » de la rigolade.
Et si tu veux rester dans l’humour, à côté d’eux, ce sont les cadres historiques de la section « Forces et Attrapes » de notre entité. Si tu as le moindre problème, c’est eux que tu vas voir. Et ils t’aideront.
Ils ont l’air bien dodus comme ça, mais je t’assure qu’ils sont d’une véritable efficacité redoutable. Crois moi (Bip Bip Bip Bip Biiiiiiuuuuuuuii..i… .. .)

Tiens, se dit-il, c’est bien la première fois que ce truc me lâche au bout de seulement cinq minutes.

— Et eux ? Qui est-ce ? Il avait remarqué ce petit groupe de personnes qui se trouvaient dans un coin sombre, en guenilles, tremblotantes, le regard vitreux, la tête baissée, que tout le monde prenait bien soin d’éviter.

— Alors eux…je ne sais pas si j’ai le droit de t’en parler… Bon allez, mais c’est bien parce que c’est toi et que je sens qu’on va être amis, hein ! Eux, c’est.. on les appelle « les putois ». C’est une sorte de troupeau pestilentiel si tu préfères. Ils sont tous plus ou moins malades. On ne sait pas pourquoi, mais il y en a de plus en plus ces derniers temps… Ils ont probablement des problèmes psychiatriques de ce qu’on m’a dit…

Mais, si tu veux mon opinion à moi, je pense, comme beaucoup d’autres ici, que tout ça c’est du bidon. D’ailleurs notre médecin est du même avis que moi. Tu verras, quand tu la verras ; c’est un très bon médecin, le Docteur Sofar-Sogood.

Le mieux pour toi, comme pour tout le monde ici, ça reste encore de ne pas leur parler. Tu risquerais d’attraper ce qu’ils ont et de finir comme eux, fatalement.

Dis moi.. depuis tout à l’heure.. je ne peux m’empêcher de regarder ce que tu tiens dans la main.. tu.. tu m’en donnerais pas un, hein copain ?

We’ve got fun and games.

Samedi matin.

Ambiance pesante à Paris, sous une épaisse fumée de violence.

Ici, le ciel était parfaitement dégagé, d’un bleu somptueux. L’Enlumineur avait remis ça, et les mouettes avaient recommencé à rire.

Sur ce vieux toit, en face, une antenne cassée laissait l’entrevoir, elle, qui guidait à bon port tous ces marins du ciel.

Philippe, Mars 2019.

I thank you for the Sun, the one that shines on everyone who feels love.